célibat

Entendu chez ma psy

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Un moment donné, il y a quelques années, j’allais vraiment pas bien. Du genre pas bien de chez Pas bien. Et quand t’es rendue là, t’as deux choix : faire quelque chose ou pas.

J’ai choisi d’aller consulter une psychologue parce qu’un moment donné, il fallait vraiment que je parle à quelqu’un qui ne connaissait pas les personnes dans ma vie et qui était équipée pour m’aider à m’en sortir.

Quand j’étais toute jeune, je pensais que les psychologues, c’était pour les gens qui ne vont pas bien dans leur tête, pour les fous. Mais quand j’étais jeune, je pensais aussi qu’avoir 30 ans c’était ben ben vieux. Ça fait que vers 32 ans, j’ai réalisé que j’étais dans le champ sur ben des affaires et je suis allée voir une psy.

En plus de s’asseoir pour m’écouter et me tendre des kleenex, elle m’en a dit des petites phrases clé, cette femme que je ne connaissais pas du tout!

J’étais à un point (encore) de ma vie où n’arrivais tout simplement pas à me sortir de ma relation, même si j’étais aussi malheureuse que quelqu’un à qui on aurait dit que le bonheur finalement, c’était comme le lapin de Pâques, la fée des dents et le Père Noël, c’était une histoire qu’on racontait aux enfants pour leur donner de l’espoir dans la vie d’adulte.

Je n’y croyais plus, au bonheur. Pas en couple en tout cas.  Je pleurais pratiquement tous les jours mais je n’arrivais quand même pas à mettre fin à la relation. Un jour, la psy m’a demandé pourquoi et j’ai dit :

« Je ne peux pas, c’est pas le moment. Tsé, les fêtes s’en viennent, tout est organisé, la famille et tout le tralala… Il va capoter. »

Et là, elle a pris une pause et m’a dit :

« Je comprends. D’un autre côté, toi, tu comprends que peu importe le jour, la fête la température ou son humeur, il ne va jamais bien prendre ça, n’est-ce pas? ».

Et là, encore une fois, ça a fait Boum dans ma tête. Je me suis rendue compte que même si j’y croyais dur comme fer à mon excuse, elle était aussi solide que quand ma ma fille me dit «  Mais non c’est pas perdu maman! Je ne sais juste pas c’est où… Depuis 2 mois. »

J’ai laissé passé les fêtes et quelques semaines plus tard, c’était fini et j’étais à nouveau célibataire.

Non, il n’a pas bien pris ça du tout, mais moi j’étais déjà pas mal plus proche de mon bonheur que je l’avais été depuis un maudit bout de temps. Moi, j’allais mieux. conséquemment j’étais aussi une meilleure mère, une meilleure amie, une meilleure femme, une meilleure moi. Mon Moi was back or on the way.Enfin. Comme prendre une respiration quand on est sous l’eau depuis trop longtemps et qu’on manque d’air.

Une autre phrase toute simple qu’elle m’a dit et qui a changé ma vie ou presque c’est :

Personne ne peut te faire sentir coupable sauf toi.

Elle m’a fait réaliser que les gens peuvent bien essayer de nous imposer des émotions mais que c’est nous qui décidons, ultimement, de vivre ces émotions ou pas. J’ai réalisé que même quand quelqu’un essaie très très fort de me culpabiliser, c’est moi qui a le choix et la capacité de décider si je vais me sentir coupable ou pas.

Une toute petite phrase, un très  grand changement.

Et, comme tu peux sortir l’humoriste du show mais pas l’humour de l’humoriste je me souviens d’en avoir sorties moi aussi, quelques phrases,  à ma psy. Mons profondes, et philosophies, mais à chacun son métier. Et ça aussi c’est une bonne chose parce que je sais qu’en ce qui me concerne, tant que j’arrive à rire, ça veut dire que ça va aller, je vais être correct.

Je suis le genre de fille qui, même après avoir vidé une pleine boîte de kleenex et justifié l’invention du mascara water proof, arrive à faire des dialogues comme :

PSY :

-Avez-vous des problèmes de jeu Anne-Marie?

-Ben, un peu, tsé, j’suis pas ben ben bonne à la Xbox…

PSY :

– Est-ce que ça vous arrive de songer à la mort?

– La mienne… ou celle de quelqu’un d’autre?

PSY :

– Prenez vous des drogues dures?

– Dans le sens de dur à trouver?

Croyez-moi ou non, j’ai répondu ça. Entre autre. Ça devait la changer des filles qui chantent du Cabrel et citent des dialogues de « the Notebook » mettons.

Et quand j’y repense je me dis qu’on avait quand même un bon deal, ma psy et moi :

Elle me faisait pleurer, et moi je la faisais rire.

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Une réflexion sur “Entendu chez ma psy

  • Salut !
    Je suis tombé sur ton site par hasard ou par magie FB c’est selon ! Franchement tu m’a fait rire, on doit avoir sensiblement le même âge (j’ai 32) et je suis monoparentale de 2, ah que j’aime pas le mot monoparentale :-S. Donc je voulais te raconter 2 anecdotes. 1- Un ami d’un ami me dit : oh tu es une belle Milf, et moi de me demander si je dois le prendre comme un compliment ou lui donner une claque ?!? Des fois je fige comme ça ! 2- Un jour je me dit que je pourrais bien essayer un site de rencontre, un gars m’écrit il y a rien de louche. Mais franchement pour une optimiste et par écrit c’est facile de bien paraître ;-). Donc un jour je le rencontre et je réalise qu’il lui manque plus de la moitié des dents dans la bouche. Après avoir le plus malhabilement pris mes jambes à mon cou je me demande sur quel planète il habite pour pensé que personne va s’en rendre compte ! De retour chez moi j’ai reregarder ses photos et il sourit mais jamais ont voit jamais ses dents … Donc ça m’a fait du bien, mieux vaut rire que pleurer. Ah oui je partage mon arme secrète pour me débarrassé d’un gars je dis que j’ai 2 enfants, ça court vite vite dans l’autre sens hahaha.

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