L’inévitable fin de l’autruche.
Aujourd’hui, comme à chaque 2 vendredis, je cède le blogue à une lectrice de MVADM
(Pssst! Les gars, j’attends toujours vos textes!).
Une autre plume, une autre réalité. La voici.
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La fin inevitable
Il y a un début à tout, mais aussi souvent une fin. Vous ne savez peut être pas encore, mais je suis très très douée pour jouer à l’autruche. Pour plonger dans une relation malsaine en me disant que tout va se placer. Voir que ça ne se place pas, mais mettre ma petite tête très profondément dans le sable. « Je ne le vois pas, ça n’existe pas ».
J’aime jouer à ce jeu là, mais rare sont les fois où ça été payant. Ou ne serait-ce qu’agréable.
J’étais dans une relation avec un maître de l’indépendance. Je me plaisais à dire que c’était parfait pour l’indépendante que je suis. FAUX! J’ai trouvé pire, exposant mille. Mais j’ai toujours eu cette mauvaise manie de me dire que je vais sauver l’Homme. Je vais le rendre meilleur. ERREUR. Il faudrait que je songe à consulter pour comprendre d’où vient cette tendance à la mère Thérésa…!
Mais, toujours est-il que, quand j’étais dans la relation, j’en tirais bien ce que je voulais. Une présence, un peu d’affection (si peu…!) et de la compagnie pour faire des activités vraiment agréables. Je crois que c’est cette dernière chose qui m’a fait autant m’accrocher. C’était LE gars pour aller dans le bois, aller dans un bar dans le fond d’un rang, boire trop de vin et faire l’amour quatre fois dans une nuit. Quand on était ensemble, c’était en surface, on jasait de la pluie et du beau temps, de choses sans importance mais surtout pas d’émotions ou de sentiments. Toujours au premier degré, mais on connectait bien à ce degré.
Me suis-je demandé si c’était ce que je voulais durant ce temps? Oui, mais non. N’oubliez pas mon rôle d’autruche. Je prenais ce que je pouvais, et j’étais contente. Comme une autruche, qui ne veut pas voir ce qui lui déplaît mais seulement ce qui lui plaît.
La fin n’a pas été brutale, c’est la sortie de la tête (du sable) qui l’a été. Et c’est l’Homme qui me l’a sortie. Je ne suis pas encore rendue au point de lui dire merci, mais je sais que c’était une bonne chose. Le temps me le confirmera.
Enivrée par la boisson, je lui ai dit (à deux reprises) que j’étais amoureuse.
Ah la boisson… Le premier lendemain matin, suivant une brosse non-négligeable, je lui ai dit « Voyons, moi amoureuse? *rire fort et quasi sincère * Elle est bonne, la boisson me fait dire n’importe quoi, désolée! ».
La semaine suivante, quand j’ai répété l’expérience, je n’ai pas pus dire la même chose, c’était devenu un peu trop évident. J’étais la première surprise, je ne pensais pas que je finirais « amoureuse ». Mais, je l’étais, maintenant que j’y pensais. Alors j’ai admis que oui. BOOM.
Je me suis retrouvée amoureuse, avec un pas-amoureux. Quand on était deux « pas-
amoureux » tout était parfait. Mais, maintenant, ça ne pouvait plus marcher. La fin était… sans appel.
Comment continuer une relation dans une situation comme celle là, c’est écrit dans le ciel que ça va
Alors, c’est terminé. Je peux l’écrire, mais pas sans un pincement. Cette Homme va me manquer, après avoir passé deux ans à le fréquenter par intermittence, j’ai appris à apprécier sa présence. Mais aujourd’hui, j’ai appris. J’ai une leçon de plus dans mon baluchon.
Marie
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Et vous, êtes vous comme cette lectrice (et mon ancienne version de moi-même), une Mère Térésa sur les bords?
Ouffff comment on appel ça une mère Theresa au masculin…. Je me sens comme ça souvent …tse avoir cette maudite impression de ramer plus fort que l’autre… Non mais tse être vraiment fin.. Ben la je le suis vraiment … Mais comment ça se fais que c’est jamais ou très rarement réciproque . Écœurer total le gars….