Le dating dans tous ses états
J’ai la chance d’être publiée aux Éditions de l’homme et une des divisions de cette maison d’édition, Les Éditions de le semaine, publie un autre livre qui traite de vie amoureuse. Cette fois-ci, c’est de « dating » qu’il s’agit, comme vous le lirez dans ce texte écrit par les deux auteures du livre « Le dating dans tous ses états« .
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Katleen et Andrée-Anne ne sont pas, a priori, des filles comme ça. Des pitounes qui datent sans vergogne ou qui se parent de quatre couches de fond de teint le vendredi soir pour sortir draguer. Ce sont des quarantenaires jeunes de cœur, douces et fidèles, instruites, droites dans la vie. Ainsi, elles ont surpris à peu près tout le monde dans leur entourage quand elles ont annoncé, l’an dernier, qu’elles allaient ouvrir leur cœur et leur journal intime et mettre leurs tripes sur la table pour parler de cette période de vie où elles ont installé Tinder sur leur cellulaire pour se mesurer à la bête. Eh boy, le méchant contrat.
Pourtant, ce n’était pas le plan. Mais la vie s’en balance parfois du plan. Andrée-Anne avait perdu l’homme de sa vie du cancer, après 16 ans de vie commune. Kat était devenue célibataire, par défaut. Mais, puisqu’il faut s’accrocher même quand la vie nous attend dans le détour, elles sont entrées, à quelques mois d’intervalle, dans le chemin du dating moderne. Elles ont ri, braillé, morvé un peu. Ensemble, elles ont savouré des anecdotes, partagé des verres de blanc et se sont mesurées à des épreuves de santé mentale (Vous pensez avoir trouvé des pas pires « taouins » sur ces sites? Vous dire : l’un de ceux d’Andrée-Anne a depuis été interné à l’hôpital psychiatrique. La palme!). Heureusement, elles ont aussi rencontré de beaux humains, certains qui sont passés trop vite alors que d’autres sont encore dans leur vie, sous une forme ou une autre.
Après en avoir tellement parlé entre elles, elles ont décidé… d’en parler à d’autres. Le dating dans tous ses états (Confidences de deux filles qui n’ont plus 20 ans), c’est leur ode à cette drôle de bibitte qu’est le dating à l’âge adulte. Mais c’est aussi une histoire d’amitié, de résilience, de cheminement et d’espoir de sentir à nouveau leur cœur battre la chamade.
En tout cas!
Il y avait, contenus dans cette petite septuagénaire appuyée à notre kiosque de Salon du livre, tous les préjugés du monde. 5 pieds 1 pouce d’idées préconçues.
Les lèvres pincées et le regard perplexe, elle manipulait notre livre avec une circonspection évidente. Elle n’ouvrait la bouche que pour répéter, ad nauseam : « En tout cas ».
En tout cas quoi?…
En tout cas « vous vous avez les mœurs légères »? En tout cas « vous ne devriez pas forcer le destin »? En tout cas « moi je ne me prêterais jamais à ce jeu »?
Piquées au vif par ce ton annonçant une réserve, que dire un mépris, nous avons osé lui adresser la question directement. Sans surprise, toutes ces réponses présumées étaient bonnes.
Non seulement n’y croyait-elle pas, mais en plus nous jugeait-elle.
Impossible de lui en tenir rigueur. Nous avons eu le même réflexe lorsque nous avons vu des amies se lancer corps et âme dans le dating virtuel, bien avant que nous ne devions nous aussi « passer par là ».
Ceci étant dit, mettons tout de suite une chose au clair : personne ne souhaite ardemment devoir se rabattre sur les sites de rencontre pour y trouver la perle rare. Tout le monde rêve de la rencontre fortuite, au détour d’une rue, d’un cubicule ou d’un souper d’amis. Mais les contes de fée, qui naissent dans un champ de lavande sous un ciel étoilé, ne sont pas légion. Surtout pas passé 40 ans, alors que les occasions se font plus rares et les critères plus définis.
Alors quand on dépasse nos propres préjugés et qu’on ose finalement se lancer, il n’est pas rare d’entendre ce genre de « réserves » :
« Ah ouin, toi sur Tinder? Je n’aurais jamais pensé que c’était ton genre. »
« Tu ne trouves pas que c’est superficiel de choisir un homme juste sur son physique? »
« Quel genre de gars s’inscrit là-dessus? Surtout des douchebag, j’imagine…»
« Me semble que ça doit consommer beaucoup de temps pour finalement pas grand-chose. »
(Insérez ici toutes les réticences qu’on vous a servies!)
Fait intéressant : ces commentaires émanent surtout d’individus en couple depuis le millénaire dernier. Bien heureux, soient-ils! Ce qu’ils semblent négliger, c’est que l’on cherche ni plus ni moins que ce qu’ils ont déjà trouvé….l’amour! Et qu’en cela, la technologie est peut-être venue remplacer le perron d’église, la salle de classe ou la piste de danse.
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Mise à jour – le concours est terminé, félicitations à tous les gagnants 🙂
CONCOURS!
J’ai 5 copies du livre dédicacées par les auteures à faire tirer* parmi les fans de la page et du blogue!
Pour participer: écrivez-en commentaire sous ce billet ce qu’on vous dit trop souvent par rapport à votre célibat !;)
Bonne chance!
* Pour être éligible au concours, vous devez répondre avant vendredi le 29 juin à 20h et être résident du Québec. Les gagnants seront sélectionnés au hasard et recevront leur livre par la poste.