célibatvos histoires de marde

Cultiver sa plate-bande de bonheur toute seule…

Une des clés du bonheur quand on est célibataire, c’est de ne pas attendre d’être en couple pour être heureux. On le sait, on le répète souvent, mais vous savez comme moi qu’entre le dire et le faire, il y a ce qu’il y a aussi souvent entre la photo sur le site de rencontre et la réalité : toute une différence ;).

Voici donc le texte d’une des fans du blogue qui exprime très bien cette réalité et qui saura, je l’espère bien, vous inspirer 🙂

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J’avais fait un premier texte pour le blogue de MVADM en décembre dernier où je parlais de cultiver la résilience avec du compost… J’ai eu envie de récidiver quelques mois plus tard avec l’art de cultiver son bonheur seule.

Je n’ai jamais été célibataire, sans amoureux, sans amant, sans flirt pendant aussi longtemps de ma vie je crois. J’ai vécu, à la fin de l’été dernier, ma plus grosse peine d’amour à vie. Probablement le choix le plus déchirant de ma vie aussi, parce que oui, c’est moi qui suis partie de la relation. Parce que j’étais en train de couler, de m’éteindre. Malgré tout l’amour qu’il y avait entre nous.

Et peut-être parce que c’était mon choix, je n’ai pas eu envie de me changer les idées dans les bras d’autres hommes. Pas eu envie d’avoir de « rebound guy ». Pas envie de flirter pour me sentir belle à travers le regard d’un autre. Juste envie de me retrouver, moi, parce que j’avais l’impression que tout ce que j’avais imaginé dans ma vie venait d’éclater. Mon bonheur, j’avais d’abord envie de le rebâtir à l’intérieur de moi et pour moi.

L’automne a été pénible. Je me suis roulée en boule. J’ai dormi avec 4 oreillers dans mon lit pour le sentir moins grand. J’ai pleuré à en hurler. Je me suis isolée de mes amies. J’avais besoin d’être seule et d’absorber les contrecoups du tsunami qui était passé dans ma vie. Ma plate-bande de bonheur était toute piétinée, les racines des fleurs arrachées, bref, c’était pas beau à voir. Heureusement, j’ai deux petits êtres humains formidables qui illuminent ma vie à temps plein dans mon cœur, et une semaine sur deux dans ma vie. Et un travail qui me passionne! J’ai mis mes énergies sur tout ça, et j’ai laissé mon cœur vivre sa convalescence tranquille.

Puis peu à peu, j’ai commencé à me reconnecter à plein de choses que j’aime : lire, me promener en nature, faire de la photo, écouter des séries toute seule en mangeant sur le sofa, prendre un (trop) long bain, faire des siestes d’après-midi les week-ends, écrire, cuisiner, juste pour moi. Aller voir un spectacle toute seule, juste parce que ça me tente.

Et j’y ai pris plaisir. J’y ai trouvé du bonheur. Et surtout de l’amour. De moi. J’ai réalisé à quel point que ça faisait longtemps que je n’avais pas pris soin de ma petite personne. On le sait, la vie de maman, c’est demandant. Dans mon travail, je donne beaucoup aussi. Et avec mon ancien amoureux, j’ai probablement mis plus d’énergie dans notre relation à vouloir qu’il soit bien qu’à penser à mon propre bien-être. Et là, peu à peu, sans m’en rendre tout à fait compte, j’étais devenue MA priorité.

À petites doses, j’ai refleuri ma plate-bande de bonheur, toute seule comme une grande. Avec les fleurs que moi j’avais envie d’y mettre. Et surtout à apprendre à dire non quand quelqu’un avait envie de venir piétiner dedans. Du jamais vu dans ma vie!

Je ne pouvais pas m’imaginer à quel point tout ça serait bénéfique, de construire mon bonheur toute seule. Mais aujourd’hui, 10 mois plus tard, j’en mesure pleinement l’impact. Ma plate-bande de bonheur, elle me ressemble, elle est cultivée de ce que j’aime. Je n’ai pas attendu que quelqu’un vienne y contribuer pour la trouver belle, je n’avais pas l’impression qu’elle était incomplète, qu’il y avait des vides à combler et que j’attendais LE jardinier qui saurait l’illuminer. J’ai fait ça toute seule, pour la première fois de ma vie. Et je sais maintenant que si je permets à une personne de venir y jardiner avec moi, c’est parce qu’elle sera une belle dose d’engrais qui y ajoutera un plus, tout simplement!

La célibataire masquée

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Et vous, comment cultivez-vous votre bonheur?

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