Le choix pas l’fun de Sophie.
J’ai déjà reçu pas mal de vos histoires , un gros merci de m’ouvrir votre cœur et vos souvenirs avec franchise et surtout, merci de nous permettre de vous lire!
Ceci étant dit, la première histoire que j’ai choisis de publier est celle d’une réalité que j’ai très peu connue mais qui existe et dont on doit aussi parler parce qu’elle donne lieu à une vie amoureuse parfois plus que merdique: celle de la vie de maitresse.
Voici donc l’histoire de Sophie.
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Voici mon histoire de vraie marde…malheureusement pas terminée.
Il y a de cela 3 ans, je rencontrais un ancien ami d’école que mes amies connaissaient plus que moi. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un petit café et avons jasé pendant longtemps et ça cliqué. Pleins d’histoires de vie semblables, de notre adolescence à la même école qui nous reliaient.
Après cette soirée vint un deuxième rendez-vous, un troisième et ainsi de suite… Tout semblait parfait jusqu’au jour où il m’a dit qu’il m’avait rencontré dans un mauvais « timing ». Je veux d’ailleurs spécifier qu’il s’exprimait très bien, parlait très facilement, un genre de beau parleur quoi.
Je le rencontrais souvent sur mon heure de dîner, quelques fois lors de soupers mais jamais il ne restait à coucher chez moi. Il me donnait comme raison qu’il ne pouvait pas pour des raisons professionnelles de travail dont le fameux « mauvais timing » de notre rencontre. Il m’a expliqué avoir prit un contrat dont il ne pouvait reculer et qu’un jour, ce contrat finirait. J’étais amoureuse, je lui faisais confiance car mes amies le connaissaient et notre lien via l’école me sécurisait. Donc, après des mois comme ça sans dormir avec lui et sans planifier quoi que ce soit, aucune activité à part un petit resto ici et là et une petite marche main dans la main, rien n’aboutissait. Je lui posais même la question : pourquoi il ne m’invitait pas chez lui? Il trouvait toujours une bonne réponse à ma question.
Une année a passé, même routine, encore et encore, mais ma petite voix, mon instinct, me disait, Méfies-toi Sophie!. J’étais tellement amoureuse et quelque peu naïve, que je continuais quand même de le voir et il m’arrivait très souvent de pleurer, de me questionner. Mes amies me raisonnait aussi et le trouvait louche, très louche. En fait, mes amies m’ont toujours dit de me méfier.
On ne s’appelait pratiquement pas mais les textos et les courriels entre nous étaient tellement beaux que ça nourrissait l’attente, même si je ne le voyais pas beaucoup.
Je veux spécifier que les Noëls et les Jours de l’an, j’étais seule, très seule. Les raisons données étaient professionnelles, il ne pouvait se libérer, blablabla…
À la deuxième année, j’ai commencé à être harcelante. Je lui posais beaucoup plus de questions et je ne comprenais pas pourquoi après deux ans ou presque, on ne vive pas quelque chose de plus normal comme dormir ensemble, faire des activités , et tout le reste; je commençais à en avoir marre. Mais j’étais incapable d’y mettre fin. Et lui continuait avec son baratin.
Un samedi soir ( car je passais toutes mes fins de semaine seule) de printemps alors que j’écoutais une série que j’adore, Dowtown Abbey, je cherchais sur Facebook et ça, je le faisais depuis la première année car j’avais toujours eu un doute. Je cherchais un indice pour le coincer. Hors, en cherchant, munie du nom de sa fille, je suis allée sur son site et j’ai fini par trouver une grosse preuve, la preuve dont je me doutais déjà; une femme photographiée avec lui. Je suis allée plus loin dans ma recherche, je suis allée sur le site de la femme en question et j’ai retrouvé la même photo : elle était en couple et demeurait dans la même ville que lui. Le cœur me battait à tout rompre. J’ai tout de suite pris contact avec lui par texto pour lui dire que j’avais découvert son histoire.
Et bien malgré toute cette histoire et la trahison, j’ai continué de le voir car avec ces belles paroles et mon attachement j’étais incapable de le laisser… C’est certain que j’ai eu besoin d’une pause, d’une réflexion.
Après 3 ans avec des hauts et des bas et la certitude qu’il la laisse ( il me manipule avec ça ) je suis toujours là.
En conclusion, disons que maintenant je suis défaite et je réfléchis au futur avec lui et que je ne suis pas certaine de la confiance que je lui porterais car la confiance, c’est la base d’une relation.
Je ne suis pas la seule à vivre cela et je réfléchis entre autre à un moyen entre maîtresses de pouvoir en discuter, à des ateliers, etc… Voilà, c’était mon histoire de marde.
Sophie
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Ouf.
Ce serait facile de lui dire de sortir de la relation, qu’elle mérite mieux etc., mais c’est plus facile de juger que de le vivre, sinon ça fait longtemps que Sophie serait partie, right?
Merci d’avoir partagé ça Sophie. Ce n’est pas facile de le lire, je n’ose imaginer ce que c’est que de le vivre.
Et là, je me retourne vers vous, mes lecteurs : avez-vous des suggestions, des idées, des pistes, des cas vécus de votre côté ?
Bien entendu, je ne publierai aucun commentaire qui ne soit pas constructif ou qui soit irrespectueux.
Sophie, on dirait que tu vis un parfait duel raison/émotion. Ta raison sait qu’il te manipule mais tes émotions font que tu restes. C’est sûr que tu ne pourras jamais lui faire confiance, il t’a menti à toi pendant longtemps et il ment aussi à sa femme! C’est sans doute plus fort que lui. Toi, ce sont tes sentiments amoureux qui sont forts, plus que ta raison. Est-ce que tu penses qu’un psychologue t’aiderait à bien gérer tes émotions pour redonner à ta raison la voix qu’elle mérite? Tu mérites de te donner ces outils, j’en suis sûre 😉
Bonjour
Tellement mon histoire aussi..ouf.
Les émotions les paroles et leurs attitudes. je me sentais si « faible’face a lui. ..je men suis sorti (de ma prison dorée?!!!)
Mais …..jaie l’impression que mon coeur es sèche…..
La phrase qui mas aidee (ou sauvée de la folie):je reprend le pouvoir de ma vie..
Même si je n’ai jamais eu la chance d’être en couple, j’ai l’impression qu’elle a un problème pour lequel je me soigne: elle ne s’aime pas et demande aux autres de l’aimer. Elle devrait consulter une psychologue ou psychothérapeute (ce que je fais depuis 18 mois: quand on a été mal dans sa peau aussi longtemps, il y a beaucoup de choses à découvrir et changer). Elle doit se sentir bien avec ce thérapeute. Elle doit aussi être prête à faire des changements, les plus difficiles mais qui font tellement de bien, ceux concernant les jugements qu’elle porte sur elle.
Si elle a des ami(e)s qui ont déjà consulté et qu’ils/elles ont été satisfait(e)s, qu’ils/elles lui proposent leur thérapeute.
How about le confronter avec ce qu’elle a trouvé? Et voir en fonction de ça?
Je publie ce commentaire au nom d’une fan de la page MVADM »
Il y a quelques années, j’aurais lu l’histoire de Sophie et, je dois avouer, je l’aurais trouvé un peu nounoune. Mais après ce qui s’est passé dans ma vie l’an dernier, je ne peux que tout à fait comprendre…parce que tant que ça ne nous arrive pas à nous même, on ne peut comprendre. Et j’insiste là-dessus. Je suis tombée amoureuse d’un collègue et, il semblait, que c’était réciproque.
Tous deux en couple, on a laissé nos conjoints dans le mois suivant le début de notre relation. Quand sa blonde est déménagée, je me suis mise à passer mes journées chez lui, on était amoureux, la vie était belle et l’avenir pleine de promesse. Une semaine à peine après le déménagement de sa blonde, il est devenu un peu distant, me disant qu’il voulait pas tout faire foirer, qu’on devait prendre notre temps. Il avait repris contact avec des amis laissés de côté longtemps et partageaient 2-3 soirs semaine et certains week end des activités avec eux. Tout ça faisait du sens. J’étais d’accord qu’on prenne notre temps. Ses explications étaient crédibles, logiques et il me montrait même des photos de ces soirées avec ses amis…qu’avais-je à craindre? Un moment donné, j’ai cru bon de prendre du recul parce que je réalisais que j’étais plus prête que lui à m’embarquer plus sérieusement. Il l’a alors mal pris, se disant peiné, m’a rassuré ++++, me textait continuellement que je lui manquais, qu’il avait des sentiments pour moi mais que c’était important, cette fois, que ça marche et que pour ça, il devait d’abord se retrouver. Il sortait d’une relation difficile qui a poqué ses relations amicales, son estime et sa confiance en lui. Il me montrait les toiles qu’il peignait et les textes qu’il écrivait durant ses soirées en solo qu’il passait sans moi…il me disait que ça lui faisait du bien et était en quelque sorte une thérapie. Je ne pouvais être plus heureuse de voir qu’un gars me considérait assez pour vouloir se reconstruire avant de bâtir quelque chose de solide avec moi. Je répète: toutes ses explications faisaient du sens et il s’avait totalement comment me rassurer. 4 mois plus tard, je dînais avec une collègue à moi et lui qui ne savait pas pour nous deux (on avait gardé ça secret). Elle s’était alors mise à me parler de lui comme ça, tout bonnement, me disant qu’elle le trouvais bizarre de lui raconter toutes ses histoires de sexe. Je me suis alors dis qu’il devait avoir parlé de nous deux sans me nommer, jusqu’à ce qu’elle me dise que le week end précédent, week end ou il était supposément parti dans sa famille à l’extérieur de la ville, il était parti avec une fille à Québec (je suis de MTL). Je l’ai texté, je l’ai confronté, je ne pouvais juste pas le croire. Il a tout nié en bloc. Totalement. Il a ensuite fini par avouer qu’il n’avait jamais arrêté de voir son ex, malgré son déménagement.
Quatre mois à me faire rouler totalement, sans que je n’y vois rien. Moi, qui a toujours trouvé épaisses les filles qui se faisaient niaiser sans rien voir, ça m’arrivait à moi. Mon monde s’écroulait, j’étais amoureuse comme jamais et ma vie s’effritait devant mes yeux. Le pire, je dois l’avouer, c’est qu’il est revenu vers moi une semaine plus tard me disant l’avoir totalement laissée. J’y ai cru. On s’est revu à fond pendant une semaine ou deux, puis le manège de « voir ses amis » a recommencé…cette fois, j’ai su qu’il disait faux. J’ai pu me sortir totalement de cette relation depuis et après quelques mois, nous n’étions plus dans le même lieu de travail, ce qui facilitait les choses. J’ai fait une dépression à l’hiver dernier, en lien avec ça et d’autres choses, je suis sortie totalement détruite de cette « relation ».
Le gars que j’ai le plus aimé m’avait menti…si seulement il avait juste menti, mais il me rassurait en plus pour que je le crois à fond. Je suis de tout coeur avec Sophie parce que maintenant, je comprends. Pis c’est faux que les filles à qui ça arrive sont épaisses. Nous sommes aveuglée par l’amour, les promesses, les belles paroles, l’espoir…toutes ces belles choses qui nous démolissent après coup. Je l’aimais encore après qu’il m’ait bernée une deuxième fois…je l’aime peut-être encore un peu même. Mais j’ai compris quelque chose: ce gars là ne serait jamais mon chum. Il ne le veut pas, il aime sa blonde. Malgré les textos pour me convaincre qu’il l’a quittait, même après sa deuxième gaffe, je savais que je ne l’aurais jamais…parce que je l’aurais eu bien avant sinon. Courage belle Sophie. C’est éprouvant, blessant et ça nous laisse totalement détruite, mais on s’en sort.
Faut juste s’aimer assez. Toi, toi tu te mérites.
Pas lui. xx
Je crois que les femmes qui vivent la même histoire que Sophie et les hommes qui n’ont jamais été en couple ont un point en commun: ils/elles sont dépendant(e)s affectif(ve)s. J’en étais un. Un dépendant affectif n’est pas une personne qui aime trop, c’est une personne qui ne s’aime pas assez: alors on demande aux autres ce qu’on n’est pas capable de faire, s’aimer. Comment puis-je demander à l’autre de m’aimer si je ne m’aime pas? Je n’étais pas conscient de ce problème avant. Quand on est dépendant affectif, on a besoin d’être en couple; quand on ne l’est pas (ou plus), on a envie d’être en couple, Quand on est dépendant, on prend les signes d’intérêt de l’autre comme de l’amour; quand on ne l’est pas, on peut apprécier ces gestes d’intérêts comme de l’affection et de la tendresse.
Triste histoire il faut en convenir. Mais tellement commune qu’on en fait des émissions du genre: « Pourquoi j’ai épousé ce… ». Quoi dire sinon rappeler que l’amour qu’on éprouve pour quelqu’un devrait être un sage dosage de passion et de… raison. Oui, elle l’aime… mais elle passe Noel seule, car il est occupé pour « raison professionnelle ». Oui elle l’aime… mais elle ne peut pas venir chez lui depuis plus d’un an…, etc, etc. Je suis certain qu’en se relisant, elle voit les signaux rouges qui clignotent à chaque paragraphes et qui auraient du être sources de réflexion sur son choix de poursuivre cette relation.
Et que dire du choix « déchirant » qui s’offre à elle, la solitude ou la vie de maîtresse. Il me semble que si la vie de maîtresse lui semble totalement contraire à ses valeurs et à ses projets de vie, elle devrait prendre la décision qui s’impose et se remettre à chercher une relation qui lui convient mieux. D’autant plus que son « amour aveugle » des 3 dernières années lui a certainement empêchée de voir les opportunités qu’il y a autour d’elle.
Évidemment, je fait là un constat rationnel. Lorsqu’on est englué dans une passion immature (désolé pour le mot dur, mais c’est ça), il n’est pas facile de prendre les décisions qui s’imposent.
En conclusion: je pense qu’il faut toujours prendre la décision de vivre une relation avec quelqu’un en tenant compte de ses désirs et de ses valeurs et ne pas tout céder aux émotions.
Sophie ! écoute moi bien, SAUVE TOI !
Jamais il ne quittera sa « femme »
J’ai été maitresse plusieurs fois (oui oui! par choix à cause des circonstances du moment dans ma vie), le dernier en lice était célibataire mais il avait une maitresse-mariée depuis 20 ans !!! il avait quitté sa femme pour elle mais elle n’a jamais quitté son mari. Moi j’étais totalement célibataire et désirait une « vraie relation » et j’avais été claire dès le début.
De son cçoté il m’avait dit « c’est terminé, je suis tanné d’être la 3e roue du carosse, de l’attendre ». J’y ai cru puisqu’il me le disait !
Au fil du temps, je n’ai pas compris les petits signaux ou plutôt je ne voulais pas les voir.
Il n’était JAMAIS dispo les vendredis soirs, je n’ai jamais été invité chez lui (pas même après 1 an) il disait que ses voisins étaient trop curieux, je devais le texter avant de lui téléphoner, je devais être dispo quand LUI étais dispo, il n’a jamais voulu rencontré ma famille/mes amis. En arrivant chez moi, il fermait les stores !!! bref, plein de petites choses qui me tannaient mais il avait tjrs de bonnes raisons/excuses et il savait comment me rassurer.
Puis, mes voisins mon signalé une femme qui semblait rôder souvent autour de chez moi, j’avais des appels d’une femme (sur mon cell, à la maison et au bureau), elle s’est mise à ME harceler (sa supposé EX-maitresse .. notez qu’ELLE est mariée) elle copiait des photos sur mon Facebook et lui envoyait, lui disant que j’étais laide et grosse (ce qui est faut sauf si je me compare à elle qui est maigre).
Les histoires devinrent compliquées de plus en plus …. ma vie devenait compliquée, selon lui elle le harcelait le suivait et il lui disait que c’était terminé et selon LUI elle ne comprenait pas.
Un jour, mon cell sonne …. je répond, c’est son cell mais il a du accrocher un « piton » par erreur (ou c’est elle qui l’a fait!), c’est vendredi soir il parle avec une femme alors qu’il avait qq chose de prévu avec UN ami. J’ai suivi mon instinct et suis allé chez lui … ils étaient là riant et il lui avait préparé à souper !
Quel moment mémorable !
Je ne vais pas vous raconter toute la suite car ça a duré encore plusieurs mois, il me mentait, elle me harcelait .. je voulais mettre fin à cette relation malsaine mais il revenait toujours avec les bons mots.
J’ai finalement compris qu’il se servait de moi pour la rendre jalouse.
J’ai mis fin à cette relation mais plusieurs mois après il m’a téléphoné pour me dire de cesser de LA harceler !!!!! elle continuait à m’utiliser pour je ne sais quelle raison.
J’ai finie par me débarasser des deux hurluberlus mais j’ai perdu plusieurs mois de ma vie à pleurer, attendre, espérer …….
Je sais maintenant avec le recul, que ce sont 2 être malades (dans leur tête) et que j’aurais donc dû écouter ma petite voix et FUIRE dès le début.
Je pourrais en faire un livre tellement l’histoire est ridicule maintenant avec le recule je vois tout ça mais quand on est DEDANS! on ne veut pas voir.
Sophie !!! SAUVE toi ! tu perds ton temps et tu TE perds dans cette relation basée sur les mensonges.
Courage !
Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, hein??
J’ai moi aussi déjà été la maîtresse, mais je le savais et c’était correct pour moi (je sortais d’une relation difficile).
J’ai aussi été la maîtresse d’un autre, mais je suis tombée amoureuse… J’ai alors pris la décision de couper les ponts. Quelques mois + tard, il m’a appelé pour me dire qu’il avait enfin laissé sa femme et qu’il voulait une relation sérieuse et officielle avec moi. Par contre, c’est moi qui a dit non cette fois… Comment pouvais-je faire confiance à un gars qui s’était servi de moi pour tromper sa blonde?
Et j’ai aussi été la maîtresse, mais sans le savoir. Un gars rencontré sur un site de rencontre, beau, gentil, le look un peu « bad boy ». Il avait des heures de disponibilités un peu aléatoires, mais comme il était musicien et avait son propre studio d’enregistrement, c’était normal. De même que le fait que je tombe presque systématiquement sur sa boite vocale lorsque je l’appelais (les textos n’étaient pas encore vraiment utilisés). Ça a duré quelques mois, il avait même rencontré quelques uns de mes amis… Par contre, quelque chose me chicotait, un mauvais feeling…
Un soir, alors que nous parlions au téléphone, il a reçu un appel sur son autre ligne. Mise en attente et tout d’un coup: « Donne-moi 30 secondes Caro chérie que j’me débarrasse de la nouille de groupie sur l’autre ligne. »
Mon nom est Nathasha, pas Caro… Il s’est pendu lui-même avec son fil de téléphone (façon de parler). Ce fut la dernière fois que j’ai eu de ses nouvelles, il n’est même jamais venu récupérer la guitare qu’il avait laissé chez moi.
Je suis donc très mal placée pour te donner des conseils. La seule chose que je peux te souhaiter, c’est de cesser de souffrir à cause de lui et de trouver le courage de mettre fin à cette relation toxique.
Je suis d’accord avec Marie: sauve-toi.
Même si un jour il décide d’être avec toi, tu vas laisser ta place pour une future maitresse qui l’occupera sous peu le temps qu’il s’en trouve une autre.
Ces types d’hommes ont leurs « pattern » comme tout le monde et d’ordinaire, le manège continue lorsqu’il passe à la prochaine relation. C’est naïf de croire qu’il va changer une fois avec lui OU qu’il va arrêter son manège.
Again: Sauve-toi!
Bonsoir tout le monde, Je suis la Sophie,
Je veux tous vous remercier pour vos bons commentaires… Oui j’ai une tête sur les épaules, oui je me suis faite flouer, oui j’ai eu dans le passé de très belles relations saines, et oui j’y travaille encore aujourd’hui à sauver mon cœur qui est en prison mais je réussirai certainement bientôt, ce n’est qu’une question de temps pour toutes les raisons énumérées de votre part que je corrobore aussi.
Je pense que je m’y connais pas mal dans la « psychologie du courailleux ». Jusqu’à 30 ans j’ai eu aucunes relations sérieuses car j’avais un patern qui m’attirait vers ce type d’homme. Je pense qu’un moment donne il faut s’analyser soi-même avec lucidité et se demander pourquoi on aime ce genre de gars, et arrêter de jouer a la victime, car on est responsable de nos choix. Je peux peut-être paraître dure, mais le jour ou tu sera suffisamment encoeuree, tu vas chercher quelqu’un avec qui tu peux construire quelque chose et arrêter de perdre ton temps. Les excuses comme « c’est pas de ma faute, je l’aime », ne te mènerons qu’à te déresponsabiliser et refaire des choix similaires.
Un petit résumé de mon vécu: Quand j’étais dans la vingtaine, J’aimait les très beaux gars latinos, les plus grands womanizers du monde, les plus charmeurs et les plus sexy, avec leur p’tit accent! Il y a même des études sérieuses qui le disent, l’infidélité est la norme, en Amérique latine. La-bas ils ont tous des maîtresses ou 3-4 blondes en même temps. Ok, vous allez me dire que c’est des préjugés et qu’ils ne sont pas tous comme ça. Et j’en ai rencontrée plusieurs. Et je souhaitais qu’ils ne correspondent pas a la « réputation » justement. Je ne voulais pas croire ça. J’en ai rencontrée plusieurs. Ils étaient tous extrêmement beaux et j’étais extrêmement passionnée.
Parmis les histoires, un gars qui m’invitait dans son appart. L’appart n’étais pas meuble, même pas de poème frigidaire. Il y avait seulement un lit… C’était l’homme de mes rêves (physiquement) et je tripais chaque fois que je le voyais. Il me parlait constament de son ex, une colombienne, qui trompais son mari avec lui, et il aidait son ami argentin a tromper sa femme en faisant les messages a sa maîtresse (sa secrétaire québécoise) sur son cell a lui. Il me racontais que son père dans son pays, avait une double vie. Il avait des enfants et une maison avec chacunes des femmes.( Finalement la polygamie ça n’existe pas juste en Afrique). Mais lui me jurait que ça le dégoûtait et qu’il n’était pas comme eux. Il n’a jamais voulu sortir en public avec moi, me tenir par la main, et aller au resto. Il faisait livrer de la pizza dans son mystérieux appart pas meuble. Il a mis fin a la relation après 1 mois. Quand j’y repense je n’en reviens pas comment j’ai été nounoune. J’ai finie par allumer: il ne vivait pas la.
Un autre gars que j’ai fréquentée durant tout un été. Je lui ai fait une visite surprise et je l’ai trouve avec l’autre fille. Son coloc m’avait déjà fait des allusions et même nommé le nom de la fille auparavant et je n’allumais pas. J’avais juste 22 ans et vraiment naïve et passionnée. Mais je n’arrêtais pas de faire des cauchemars la nuit, qu’il était avec une autre fille.
Un autre, en regardant un film chez-lui le téléphone sonne, il répond pas et ne regarde même pas c’est qui…
Etc… Et etc…
Il y a ceux qui couraillent ouvertement et ne s’en cachent pas. Ils font brailler plein de filles et on se croit chanceuse d’avoir été « choisie », on espère être « la bonne qu’il va vouloir garder », mais évidement c’est jamais le cas. Ceux la au moins ont le mérite d’être transparents. Si les filles braillent pour eux, elles avaient quand même été prévenues… Un moment donne il faut assumer nos responsabilités. Je suis restée amie avec une fille de son « harem » dont il aimait s’entourer pour sortir en boîtes de nuit. Mais elle ne faisait rien d’autre que de me parler de lui. Un moment donne il faut décrocher…
Ceux que j’ai connue n’ont pas changés, et ils ne changeront jamais. Certains sont des éternels inscrits sur les sites de rencontres, d’autres cruisent les femmes mariées sur FB. Ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils ne pogneront plus.
Ces hommes-la ne se sentent jamais coupables. Ils n’ont pas de conscience, pas d’empathie. Pour ce type d’homme nous sommes des p… gratuites. Est-ce que tu penses que tu ne vaut rien de mieux?
En tout cas moi je trouve ça plate pour nous les gars qui sont du bon côté , je m’inclus la dedans , je fais parti de la bonne gang… Dernièrement j’ai vu une fille que connaissais comme ca , de l’époque ou on allais a l’école secondaire.on s’est vu par l’entremise d’un ami commun . Fille super fine, en forme, belle comme un cœur . Ça a cliquer . La n’est pas le problème …. Elle a été scrapper par des trous de cul , des grandes gueules qui l’ont tromper a tour de bras et lui en ont fais voir de toute les couleurs…. La où j’en ai c’est que cette fille dont je suis amoureux fou …. Roule avec le pieds sur le ´´ BRAKE. ´´ et c’est difficile pour elle de refaire confiance a qqun après avoir vécu autant de merde…….
Sophie,
Moi aussi je suis la maîtresse d’un gars qui est pris (en couple depuis plus de 20 ans) et je comprends parfaitement. Je suis de tout coeur avec toi!
J’aimerais que sa balloune lui pète en pleine face. Je suis tellement tentée d’aller tout déballer à sa blonde pour qu’elle, leurs enfants, etc. sachent qu’il n’est pas aussi parfait qu’il en a l’air. Même si je ne me ramasse pas avec lui, je voudrais lui rendre la monnaie de sa pièce. Qu’il sache ce que ça veut dire souffrir.
Je sais qu’il ne la laissera pas. Alors, j’aimerais lui donner un petit coup de main. Après tout, il m’a bien fait perdre mon temps avec des belles paroles. Qu’il paie maintenant.